Le langage traditionnel, encore que moderne, développé par des artistes isolés tels Cantatore, Rognoni, Gentilini, Saetti, Broggini, Pirandello, Morelli, Clerici, Tamburi, Breddo, Mascherini, Fazzini, Greco, Levi, Reggiani, Radice, Brindisi Salvadori, qu’ils soient figuratifs ou abstraits, tous doués poétiquement et sûrs de leur propre définition d’un monde imaginaire ou réel, ce langage donc a marqué la culture italienne de ces dernières années moins profondément que les positions plus indécises de ceux qui tentaient une oeuvre non de perfectionnement et de mise à jour, mais de sondage intérieur et de crise permanente.
(«L’oeil», 1963, n. 67)
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